Lutte contre les espèces envahissantes

Lutte contre les espèces envahissantes

L'ambroisie

 La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous. L’arrêté préfectoral du 10 avril 2009 impose la destruction de l’ambroisie avant floraison, c’est-à-dire avant mi-août. Il revient aux occupants de terrains (locataires, ayant-droits ou occupants à quelque titre que ce soit) ou à défaut aux propriétaires, de prévenir la pousse de l’ambroisie et de la détruire là où elle pousse. Le maire est chargé de l’application de cette réglementation. Pierre CHAPUY et Laurent ALBAN sont les référents ambroisie sur le territoire de la commune. Ils sont à ce titre vos interlocuteurs pour vous aider à la reconnaitre et vous conseiller dans la lutte.

L'ambroisie trifide

 

Identifiée pour la première fois en France en 1901 en Al- sace, cette espèce a été détectée sur les communes de St Julien sur Reyssouze (Haute Bresse) et Peyzieux sur Saône (Val de Saône) dans l’Ain le 21 juin 2021. L’arrêté préfectoral du 25 juin 2019 impose les mêmes obligations de prévention et de détection que pour l’ambroisie commune avec des mesures spécifiques dans certaines zones du territoire départemental. Plus d’informations : http://www.ain.gouv. fr/lutte-contre-l-ambroisie-dans-l-ain-a1480.html

Le datura stramoine

Le datura stramoine est une plante annuelle originaire d’Amérique qui pousse en culture mais aussi dans des habitats perturbés comme les bords de routes ou les berges. Il pose d’importants problèmes sanitaires car chaque par- tie de la plante (tige, feuilles, fruits, graines, racines) est toxique. Poussant dans les cultures, il peut induire une baisse des rendements ainsi qu’une contamination des récoltes. Une fois ingéré, il peut provoquer une confusion mentale, des effets hallucinogènes, des amnésies ... chez l’homme et chez l’animal. Les noms couramment employés pour le définir font comprendre qu’il est redoutable : herbe du diable, herbe aux sorciers, herbe des magiciens, pomme épineuse…

Le chardon

Dans tout le département de l’Ain, afin de juguler la prolifération des chardons, les propriétaires, locataires, ayants- droit ou occupants d’un terrain, sont tenus de procéder à leur fauche ou à leur destruction avant floraison et montée en graines, que ce soit sur des parcelles agricoles ou non. Des consignes particulières concernant les parcelles sou- mises au gel des terres ou en état d’inculture sont détaillées dans l’arrêté préfectoral du 29/07/2008.

Le frelon asiatique

Le frelon asiatique poursuit sa progression sur le territoire AURA. Outre la problématique liée à sa présence sur les zones urbanisées, il représente une véritable menace pour la biodiversité et la santé des abeilles. Un dispositif de surveillance et de lutte vise à repérer et faire détruire les nids par des entreprises spécialisées avant la sortie des fondatrices (à la fin de l’automne), afin de maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable. Vous suspectez sa présence, prenez une photo de l’insecte ou du nid et contactez :

FREDON 01 : 04 74 45 56 56

Plus d’infos sur : www.fredon.fr/aura

La chenille processionnaire

Les chenilles processionnaires sont les larves d’un papillon de nuit. Elles sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne et se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins mais aussi de cèdres et de chênes dans lesquels sont installés les nids et provoquent un affaiblissement important des arbres. Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous même (tonte de la pelouse, destruction d’une procession ou d’un nid ...) peuvent provoquer d’importantes réactions allergiques (mains, cou, visage) et aussi des troubles oculaires ou respiratoires. Il existe des méthodes préventives ou curatives pour lutter contre les chenilles processionnaires.

Le moustique tigre

Par arrêté préfectoral du 18 avril 2016, le préfet de l’Ain a placé le département de l’Ain au niveau 1 du plan anti-dissémination du chikungunya, de la dengue en métropole et du virus zika. Ce niveau de risque considère le moustique-tigre (Aedes albopictus) comme implanté et actif dans le département. Ce moustique peut transmettre le chikungunya ou la dengue seulement s’il a été contaminé en piquant précédemment une personne malade. Le moustique tigre se développant préférentiellement dans des environnements péri-urbains et humides (récipients et réservoirs artificiels tels que vases, bidons, gouttières…), les principales mesures de prévention consistent à ne pas laisser d’eau dormante. La prévention passe également par la protection contre les piqûres de moustiques.